05/10/18

Paiement et programmes de cash-back #9

Venu des Etats-Unis, les programmes de cash-back se développent petit à petit en France et surfent sur la tendance de la course aux bons plans et aux bonnes affaires. Concrètement, une carte de paiement reliée à un programme de cash-back permet au client de bénéficier d’offres de remboursement d’une partie des achats qu’il aura réalisé avec sa carte bancaire. A ne pas confondre avec la pratique qui consiste à  retirer du liquide dans les commerces lors d’un achat par carte bancaire,  légalisée par l’entrée en vigueur de la directive européenne sur les services de paiement (DSP2).

LCL est le pionner sur le marché en France. La banque a lancé courant 2015 Avantage + : le premier système de cash-back adossé à une carte bancaire, valable aussi bien en ligne qu’en magasin, chez plus de 400 partenaires. Le client peut aussi recevoir des push d’offres personnalisées qui correspondent à ses habitudes d’achat.

La jeune pousse Paymount a également fait le pari de l’essor du cash-back en France et lancé son offre SoShopClub en septembre 2017 : un compte et une carte MasterCard internationale associée à des offres de cash-back (en partenariat avec Plebicom et négociées directement avec les commerçants) auprès d’un réseau de 2500 enseignes. La start up,  élue «  Meilleure Solution de Fidélisation » et lauréate du Prix spécial du jury FinTech 2017, s’appuie sur le traitement de la donnée client et les algorithmes d’IA pour proposer des offres personnalisées à ses clients.

Du côté des néobanques : Revolut a annoncé en août 2018 le lancement de sa carte Métal, intégrant un programme de cash-back allant jusqu’à 1% pour les transactions hors d’Europe, ou de 0,1% sur tous les paiements européens. Le cashback peut être récupéré en devises ou crypto-monnaies. La néobanque N26 re-crédite, quant à elle, 0,1 % du montant de chaque transaction sur le compte des abonnés Business.

Le Crédit Mutuel Arkéa prévoit pour l’année 2018 d’adosser un programme de cash-back à sa carte agrégative, Max (que je présente ici). A suivre.

Laëtitia Chicheportiche