RSE, une entreprise de responsabilités
Avec l’arrivée du printemps, une nouvelle signalétique a fleuri chez VERTONE. Quelques messages et autres pictogrammes invitent les collaborateurs et toute personne de passage dans les locaux à veiller à éteindre les éclairages, utiliser de façon modérée les consommables, trier les déchets… Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre d’un chantier essentiel pour VERTONE : le chantier RSE.
Mais qu’entend-on vraiment par « RSE » ? Quelles sont les vraies motivations des organisations qui s’intéressent à cet acronyme ? Et chez VERTONE, comment se traduit la politique de RSE ?
RSE : remise en contexte…
La notion de corporate social responsibility (généralement traduite par « Responsabilité Sociale de l’Entreprise) apparaît sous la plume de l’économiste américain Howard R. Bowen, qui en 1953 publie The Social Responsibility of the Businessman. Alors que communisme russe et capitalisme américain s’affrontent, H.R. Bowen évoque l’idée qu’il existe une responsabilité sociale de l’entreprise au-delà de sa stricte responsabilité économique et financière vis-à-vis de ses propriétaires.
A la fin des années 80, le concept a fait son chemin et rejoint celui de « développement durable ». Celui-ci trouve une première définition dans le rapport « Notre avenir à tous », remis aux Nations Unies en 1987 par Gro Harlem Brundtland, 1er Ministre de la Norvège et présidente de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement : le développement durable est alors compris comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures ».
Enfin, le développement durable trouve son contenu concret au travers 3 axes majeurs : économique, social et environnemental, identifiés lors du Sommet de la Terre de Rio en 1992 (signature de la Déclaration de Rio et adoption du programme Action 21 par l’ensemble des Etats présents).
Développement durable ou greenwashing ?
Les actions des entreprises en matière de RSE sont régulièrement scrutées et certains sceptiques parlent volontiers de greenwashing face aux communications des marques. En effet, quelle légitimité auraient les entreprises à se positionner sur des problématiques touchant à la sphère socioculturelle et environnementale ? Les entreprises ne sont-elles pas uniquement mues par des intérêts économiques, et leur politique de développement durable n’est-elle pas qu’un faire-valoir auprès de ses clients et partenaires ?
Si certaines organisations surfent sur la vague RSE sans agir réellement (l’Observatoire Indépendant de la Publicité signale régulièrement des communications « greenwashing »), d’autres ont cependant compris qu’elles avaient tout à gagner en développant de façon durable.
En effet, développer durable, ce n’est pas uniquement adapter sa stratégie aux tendances écolo du moment. Le Consortium Report (1), publié en 1999 et synthétisant les réflexions menées durant un an par les PDG de grands groupes internationaux, conclut ainsi à l’existence de six effets vertueux des stratégies de développement durable :
- L’anticipation des contraintes et la prévention des risques (sociaux, écologiques, juridiques, d’image)
- La réduction des coûts liés à la consommation de ressources ou à la production de déchets (l’intérêt écologique rejoint ici l’intérêt économique)
- L’innovation par l’augmentation de la qualité, du service et de la valeur ajoutée
- La différenciation sur le marché et l’augmentation de la valeur de la marque (via un positionnement retravaillé)
- L’amélioration de la réputation et la fidélisation des publics (actionnaires, salariés, clients, partenaires…)
- La performance économique et financière
Par ailleurs, la mise en œuvre d’une politique de RSE favorise le développement de la fierté d’appartenance, renforçant la motivation et l’attractivité de l’entreprise.
VERTONE s’engage
C’est dans cette optique que VERTONE a défini il y a quelques années sa politique de développement durable. Une équipe de 5 personnes se réunit tous les mois et décide des orientations et actions de la RSE, avec le souci d’une amélioration constante et de l’implication de l’ensemble des salariés et de la direction. Une multitude d’actions pragmatiques et axées autour du social, du sociétal et de l’environnemental ont ainsi vu le jour.
Dernière action en date, et pas des moindres : l’adhésion au Pacte Mondial de l’ONU (mai 2012), par laquelle VERTONE s’engage sur 10 principes concernant les Droits de l’Homme, les conditions de travail, l’environnement et la lutte contre la corruption.
Pas de greenwashing, donc, et de nombreuses actions en perspective sur le thème RSE !
(1) D’après « Sustainable Strategies for Value Creation », Consortium Report, The Performance Group, 1999