L’ inbound marketing, réservé à certaines entreprises ? [Question 4]
Selon l’opinion commune, toute entreprise est susceptible d’utiliser l’inbound marketing, quelque soit sa taille, son secteur d’activité ou son organisation, car elle a un objectif de gestion de sa marque.
Néanmoins, des prérequis ou des terreaux particulièrement favorables sont évoqués. Rémy Corbet de Cotral relève « qu’une présence sur internet est un prérequis ». Alexandre Martinez de Sage précise « qu’il est particulièrement intéressant pour les cycles de ventes longs ». Pour Gabriel Dabi-Schwebel, fondateur d’1mn30, l’utilisation de l’inbound est particulièrement pertinente pour les entreprises ayant une histoire à raconter, une expertise à partager. Il affirme qu’il faut réussir à « construire un média avec une ligne éditoriale suffisamment solide pour l’alimenter régulièrement » tout en citant les exemples marquants que sont Oasis (les ambassadeurs de la marque sont des fruits) ou Redbull (production de plus de 2h30 de vidéos par jour) dans le B2C.
Ainsi, comme le dit Loïc Bavencoff de Plezi :
« L’inbound marketing n’est pas une question de secteurs d’activité mais d’ADN de l’entreprise (site internet, clientèle connectée,…) et du type de clientèle visé ».
Des niveaux d’avancement très hétérogènes sont constatés selon les secteurs d’activité. Certains semblent avoir pris un temps d’avance. Roland Koltchakian d’Oracle avance même que « l’inbound semble déjà indispensable chez les éditeurs de logiciels et les acteurs technologiques ».
Les acteurs technologiques du monde de l’inbound sont les premiers utilisateurs de cette stratégie pour acquérir leurs propres clients.
L’avis VERTONE :
L’inbound semble plus adapté aux entreprises B2B exerçant une activité demandant de l’expertise avec une fréquence d’achat réduite et/ou des actes d’achat irréguliers, ayant un fort besoin d’acquisition clients et possédant déjà une existence numérique.
Dans tous les cas, l’inbound demande des efforts conséquents : capacité à supporter un investissement (production de contenus,…) avec un ROI long-terme pour une petite structure ; difficulté de gestion du changement dans de grandes organisations industrielles où l’inbound apporte une vraie disruption dans les process marketing/ventes.